Les pages littéraires de Sylvie Bérard

Science-fiction, littérature, écriture

Mois : octobre, 2017

Une critique analytique de Nitescence

Les cicatrices s’inscrivent implacablement sur la peau dans Une sorte de nitescence langoureuse, de Sylvie Bérard. Celle-ci propose un ouvrage hybride, métafiction autofictive mettant en scène deux écrivaines […]. Familière avec le genre – elle a publié deux romans remarqués, Terre des autres et La saga d’Illyge –, l’auteure s’amuse avec les conventions narratives et le récit autobiographique en croisant souvenirs, nouvelles, citations, fausses critiques littéraires… Les récits de Françoise Préfontaine (auteure peu connue, pour qui Bérard a poussé la mystification jusqu’à créer un blogue, L’apocalypse des jours) et de Louise-Anne [sic] Landreville (qui récolte les suffrages des médias) s’enchevêtrent dans une histoire savamment entortillée. Françoise suit de près la carrière encensée de Louise-Anne, qui a signé un livre intitulé Une sorte de nitescence langoureuse. La carrière de l’apprentie écrivaine va-t-elle à son tour prendre son envol?

Source: Les Libraires.

Oubliez

Il est sorti [bis]!

Oubliez_br

Dans un train qui file vers l’est, une femme médite sur l’éloignement amoureux de l’autre qui ne se rappelle plus qu’elle existe. Dans une maison, une femme – est-ce la même ? – songe à sa mère diminuée par la maladie d’Alzheimer. Ces deux formes d’oubli, qui se rencontrent de manière naturelle et discordante au fil d’un récit où tout s’estompe, provoquent colère et tristesse chez la personne en proie au souvenir.

Source: Éditions Prise de parole

Une critique de Une sorte de nitescence langoureuse

On dirait bien qu’elle a pris du plaisir à lire mon livre.

Lorsque je lis un roman, j’aime bien marquer les pages dont le texte m’interpelle, celles dont je voudrais citer un extrait dans mon article, ou encore les pages où je découvre des figures de style et que je voudrais relire. Or, pour une rare fois, je crois avoir marqué ce petit bouquin de 160 pages, à peu près à toutes les 2 ou trois pages. Je me rends donc à l’évidence que ce roman, style essai sur la littéraire, est complètement dans mes cordes et que je suis tombée en amour avec la plume de Sylvie Bérard.

Source: Infoculture.