« Je
blague. En fait, ce livre raconte l’histoire de deux jeunes androïdes noirs
dont l’origine n’est jamais préciséeet qui vivent exilés sur une grande planète surpeuplée du
milieu de la Voie lactée. Les deux androïdes passent une partie de leur temps
libre, qu’ils ont abondant, dans les univers 3D, et lorsqu’ils ne vivent pas
des aventures par procuration, ils essaient d’en concevoir eux-mêmes, ils en discutent
et en théorisent. Surtout, ils se matérialisent dans tous les coins de la
planète pour draguer les jolies extraterrestres locales et revenir dans leurs
quartiers d’habitation pour discuter des relations mixtes entre les androïdes
et les aliens. Ce roman est, plus que son titre irrévérencieux, voué à attirer
sur lui le scandale. C’est un regard sarcastique sur l’héritage culturel, les
rapports entre individus et les préjugés encore tenaces. »
— Sylvie Bérard, Une sorte de nitescence langoureuse.
« Ha ha, mais non.
C’est plutôt l’histoire rocambolesque d’Effloran, un jeune extraterrestre
ambitieux, dont le destin croise celui de Schiele, riche Terrien sans âge et aux
desseins troubles. Ce dernier permettra à Effloran de réaliser un de ses rêves
les plus chers, soit d’acquérir un satellite décrépit, de le restaurer et de
faire fortune dans la galaxie. Dans ce roman de dur apprentissage, on croise aussi
le petit robot M1000 qui vit clandestinement aux abords du satellite après
avoir échappé de justesse à la casse et qui trouve ses pièces de remplacement
dans les bacs de récupération de la surface cabossée du satellite en question,
toujours accompagné d’un fidèle robot plus petit que lui qu’il a bricolé à l’aide
de bouts de ferraille et qu’il nomme simplement Mimi. Effloran, d’abord
confiant, constatera bientôt que la générosité de Schiele a un prix et que s’il
ne lui obéit pas aveuglément, ce dernier peut se retourner contre lui à n’importe
quel moment. Seul Mimi verra clair dans le jeu de Schiele – mais qui prête attention
à un minuscule robot ? Un roman captivant que vous ne voudrez pas lâcher. »
— Sylvie Bérard, Une sorte de nitescence langoureuse.
« Vous voyez, c’est l’histoire d’une extraterrestre passionnée, Millidelo, dont nous suivons la destinée de la fin du vingt-deuxième siècle jusqu’à la fin du vingt-quatrième siècle terrestres. Formatrice sur une base spatiale secondaire, elle s’éprend d’un androïde placé sous sa tutelle. Malgré la réprobation de ses pairs, elle finira par unir sa vie à ce dernier, mais à quel prix ? Les amours de BG8L et de sa belle brumeuse, les défis de leur vie dans la promiscuité des bases spatiales, rythmée par la production de nouveaux androïdes et les aléas de la vie dans l’espace, une cruelle séparation et, enfin, d’ultimes retrouvailles sur la terre ferme, soit sur la planète Eldorade récemment colonisée, voilà ce qui nous est relaté dans cette oeuvre qui enflamme l’imagination du lecteur. Mon roman aurait pu s’intituler Les Fils de la base KLB IV. »
— Sylvie Bérard, Une sorte de nitescence langoureuse.
21 janvier 2019
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