Dans Extra(Ordinary) People, mon livre préféré de Joanna Russ, entre chaque chapitre ou nouvelle (c’est un quasi-roman composé d’un collage de récits), un personnage demande si c’est ainsi que le monde a été sauvé. Et la narratrice enchaîne avec le prochain récit. À la fin du dernier récit (je cite de mémoire parce que je n’ai pas le livre avec moi, et arrêtez de lire si vous aimez vous garder les punchs), la question est posée une dernière fois et l’autre répond: «Qu’est-ce qui te dit que le monde a été sauvé?»
Ces jours-ci, quand je regarde et lis les nouvelles, je suis plus proche de cette dernière question rhétorique que du questionnement préalable…