Les pages littéraires de Sylvie Bérard

Science-fiction, littérature, écriture

Mois : mai, 2018

Une recension de Oubliez

Je rentre du Congrès des sciences humaines qui se tenait cette année à Regina. Quelqu’un m’y a signalé une critique de Oubliez, parue dans l’avant-dernier numéro de la revue Liaison. Ci-dessous, vous trouverez la page du numéro en question (numéro 178, hiver 2017). Vous pouvez accéder au reste de la revue ici.

Adina Balint - Recension de Oubliez.jpeg

Prix de poésie Trillium en langue française

Résultats de recherche d'images pour « "prix trillium" 2018 »Mon livre Oubliez est finaliste du pour le Prix de poésie Trillium en langue française! Je le savais depuis quelques jours, mais la nouvelle officielle est sortie aujourd’hui. La remise des prix aura lieu le 21 juin prochain. Vous trouverez ici la liste des finalistes dans toutes les catégories.

« Page décentrée »: Immersion créative

Voici la livraison de mai de ma chronique «La page décentrée».

Sylvie Bérard-La page décentrée-Immersion

 

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).

Un compte rendu de Oubliez dans Voix plurielles

«Ce recueil emploie une langue cristalline, dont la précision exprime une réalité attentivement saisie. Ce langage contre l’oubli fixe les détails et les complexités du passé.»

– Carlos Liva

Carlos Liva - Sylvie Bérard-Oubliez

Le compte rendu complet se trouve sur le site de la revue Voix plurielles.

Francophonie et autochtonie (ontariennes)

PP« Les identités francophones et autochtones semblent souvent se tenir à l’écart l’une de l’autre en Ontario. Faites le test et combinez les mots « autochtone » (ou « métis »), « francophone » et « Ontario » dans un moteur de recherche : vous verrez que la récolte n’est ni copieuse ni très éclairante. Existe-t-il même des Autochtones francophones en Ontario? peut-on se demander de l’extérieur. La question, a priori, semble contenir une contradiction historique et politique. Comme le souligne Maurizio Gatti dans son essai Être écrivain amérindien au Québec1, pour les Autochtones, le français apparaît souvent comme une langue véhiculaire, un compromis volontaire (pour être compris de la majorité) ou conditionné par la langue apprise à l’école. En Ontario, c’est l’anglais qui est, au mieux, la langue véhiculaire pour beaucoup de francophones. Comment imaginer alors, si l’identité francophone n’est pas immédiatement associée aux identités autochtones, qu’une personne métisse ou des Premières Nations vivant en Ontario ait conservé le français comme langue maternelle, voire l’ait acquis comme langue d’usage? Pourquoi choisirait-elle le français comme langue d’écriture plutôt que l’anishinaabemowin, par exemple ou, à défaut, l’anglais, langue de la majorité de l’Ontario, du Canada et de l’Amérique du Nord? »

Pour lire la suite de mon article «À la recherche d’une littérature autochtone franco-ontarienne. Réflexion sur une intersection difficile» qui vient juste de paraître dans la revue Participe présent de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, ainsi que toutes les superbes contributions à ce numéro spécial «Diversité et création en Ontario français», rendez-vous sur le site de l’association.