Les pages littéraires de Sylvie Bérard

Science-fiction, littérature, écriture

Mois : décembre, 2011

La science-fiction et le direct

Je suis abasourdie. Je viens d’écouter les quinze dernières minutes de l’émission de la Première chaîne « Plus on est de fous plus on lit » consacrées hier soir au livre In Other Worlds de Margaret Atwood. Pour une fois que l’animatrice Marie-Louise Arsenault s’intéressait à la science-fiction et voulait qu’on lui parle de la relève au Québec, pourquoi diable les invités-es (des personnes à l’avant-plan de la SF au Québec) ne lui ont-ils parlé que d’auteurs de fantasy (Bryan Perro, Anne Robillard), certains pas même québécois ni contemporains (JK Rowling, Tolkien)??? Je veux bien croire que l’énervement du direct peut parfois déconcentrer, mais tout de même!!! Et après le milieu de la SFQ viendra se plaindre qu’on ne parle pas suffisamment de science-fiction dans les chroniques culturelles!

Allez écouter l’émission et faites-vous une idée par vous-mêmes : http://www.radio-canada.ca/emissions/plus_on_est_de_fous_plus_on_lit/2011-2012/chronique.asp?idChronique=192447

Une critique d’Ariane Gélinas

Dans son blogue du 12 décembre 2011 (excellent timing: une année avant la fin du monde), Ariane Gélinas fait une critique de La Saga d’Illyge. Je vous laisse découvrir ses bémols, mais voici un extrait de son texte:

En plus de cette trame narrative plutôt originale, La Saga d’Illyge est agréable à lire. L’écriture de Sylvie Bérard possède en effet du «mordant», tout comme les sujets qu’elle aborde. Je salue son audace d’intégrer dans le récit des scènes érotiques atypiques, ainsi que des questionnements pertinents sur l’identité sexuelle. L’univers mis en scène est également bien construit et personnel.

La critique complète se trouve ici: Le voyage insolite (émission du 12 décembre).

Une matinée franco-ontarienne

Ce matin, j’ai eu le plaisir de participer à une table ronde à l’Université Trent en compagnie de François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario, Michel Ouellette, célèbre dramaturge franco-ontarien (dont la pièce French Town a souvent été au programme de mon cours de théâtre) et François Paré, professeur bien connu et grand spécialiste de la littérature franco-ontarienne.

Je ne suis pas intervenue en tant qu’auteure franco-ontarienne (un jour, je bloguerai sur mes rapports ambivalents à l’identité franco-ontarienne), ni même en tant qu’auteure du tout (je ne bloguerai pas là-dessus, mais disons que, comme l’événement était organisé par mon département, je me suis gardée une petite pudeur), mais c’était intéressant de participer à la discussion sur la place du français dans la culture et dans la société ontarienne.

Le commissaire François Boileau a parlé de l’événement sur son blogue: Un avant-midi à Peterborough.