Les pages littéraires de Sylvie Bérard

Science-fiction, littérature, écriture

Catégorie: AAOF

La croisée des mots

Regardez la Croisée des mots avec Sylvie Bérard!

Si vous avez manqué La croisée des mots du 14 octobre, organisée par l’AAOF-Association des auteures et auteures de l’Ontario français et animée par Hugues Beaudoin Dumouchel en direct sur Facebook, vous pouvez vous rattraper! (Si le lien ne fonctionne pas directement, cliquez ici.)

Poésie littérale et science-fiction métaphorique

Participe présent, no 79 (été 2020).

Dans le plus récent numéro de Participe présent, magazine de l’AAOF-Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, consacré à la littérature de genre franco-ontarienne, j’ai publié une réflexion où je mets en vis-à-vis l’écriture de science-fiction et la poésie. La voici ci-dessous. Le numéro complet se trouve sur le site de l’AAOF.

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Francophonie et autochtonie (ontariennes)

PP« Les identités francophones et autochtones semblent souvent se tenir à l’écart l’une de l’autre en Ontario. Faites le test et combinez les mots « autochtone » (ou « métis »), « francophone » et « Ontario » dans un moteur de recherche : vous verrez que la récolte n’est ni copieuse ni très éclairante. Existe-t-il même des Autochtones francophones en Ontario? peut-on se demander de l’extérieur. La question, a priori, semble contenir une contradiction historique et politique. Comme le souligne Maurizio Gatti dans son essai Être écrivain amérindien au Québec1, pour les Autochtones, le français apparaît souvent comme une langue véhiculaire, un compromis volontaire (pour être compris de la majorité) ou conditionné par la langue apprise à l’école. En Ontario, c’est l’anglais qui est, au mieux, la langue véhiculaire pour beaucoup de francophones. Comment imaginer alors, si l’identité francophone n’est pas immédiatement associée aux identités autochtones, qu’une personne métisse ou des Premières Nations vivant en Ontario ait conservé le français comme langue maternelle, voire l’ait acquis comme langue d’usage? Pourquoi choisirait-elle le français comme langue d’écriture plutôt que l’anishinaabemowin, par exemple ou, à défaut, l’anglais, langue de la majorité de l’Ontario, du Canada et de l’Amérique du Nord? »

Pour lire la suite de mon article «À la recherche d’une littérature autochtone franco-ontarienne. Réflexion sur une intersection difficile» qui vient juste de paraître dans la revue Participe présent de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, ainsi que toutes les superbes contributions à ce numéro spécial «Diversité et création en Ontario français», rendez-vous sur le site de l’association.