Les pages littéraires de Sylvie Bérard

Science-fiction, littérature, écriture

Catégorie: PPCCL

« Page décentrée »: Je me rapproche dangereusement de moi-même

«Longtemps, je n’ai pas été attirée par l’autofiction. Dans mes lectures, dans mon écriture. Je n’éprouvais pas une aversion particulière pour l’écriture de soi détournée en roman, mais c’est juste que mon attention semblait se diriger ailleurs, du côté de la création de mondes, de personnages qui n’avaient pas trop l’air d’être une projection de moi.
J’écrivais de la science-fiction, ce qui me permettait d’avoir l’air de me tenir loin de l’autobiographique ou de ne pas me faire poser de questions sur celui-ci. Si j’avais fait des romans se déroulant dans un semblant d’équivalent du même espace-temps que celui dans lequel j’évoluais, parions que les gens auraient pu être plus soupçonneux.»

Dans la livraison du 15 juin de ma «Page décentrée», je réfléchis à l’autofiction, la mienne et celle des autres.

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).

« Page décentrée »: Philosophie, métaphysique, théologie, et le reste est littérature

«Pour revenir au mème, disons-le franchement : l’image de la lampe de poche dont s’armerait le ou la scientifique ne tient pas la route. En fait, c’est tout le récit qui n’est pas cohérent. Que fabrique tous ces gens, scientifiques, philosophes ou autres, dans cette chambre noire? Illes cherchent un chat, mais pourquoi un chat précisément? Pourquoi pense-t-illes le trouver dans cette chambre en particulier? Pourquoi se contenter de chercher un chat alors qu’il y a peut-être mille et une autre merveilles dans la pièce, et pourquoi cette pièce en particulier quand il y a tout un univers à explorer? Et je ne parle même pas du fait que toute l’expérience se déroule dans une dark room/chambre noire : et si c’était une photo de chat qui se trouvait dans la pièce et si notre scientifique allait nous la gâcher avec l’éclairage de sa lampe de poche?»

Dans la livraison du 15 mai de ma «Page décentrée», je médite sur un mème et réfléchis à la science et à la créativité.

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).

« Page décentrée »: Cette chronique fera relâche

«Cette chronique fera relâche ce mois-ci. Je n’ai pas le temps de l’écrire, je suis trop occupée à autre chose… respecter des dates d’échéance… rédiger des rapports… remplir des formulaires. Vivre ma vie d’adulte, loin de mon enfant créatrice. Le pire, c’est que ça ne me réussit pas.»

Dans la livraison du 15 avril de ma «Page décentrée», j’explique pourquoi je n’ai pas le temps d’écrire ma chronique de ce mois-ci.

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).

« Page décentrée »: T’écrire

«J’espère qu’on me pardonnera ce thème plus personnel ce mois-ci, mais c’est que, entre ma précédente chronique et la présente, un de mes amis les plus chers est décédé subitement. Afin de trouver une certaine paix par rapport à sa mort et afin peut-être de retrouver un peu de lui, un de mes premiers réflexes a été de me mettre à la recherche de textes qu’il avait écrits et qui étaient disponibles en ligne.»

Dans la livraison du 15 mars de ma «Page décentrée», je parle de l’écriture de soi… de l’autre.

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).

« Page décentrée »: Contraintes libératrices

Dans la livraison du 15 janvier de ma «Page décentrée», j’aborde la question des contraintes en écriture en me basant sur un projet créatif/expressif, non pas textuel mais en images, que j’ai réalisé en janvier 2018 (et qu’on peut trouver sur mon site).

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).