Pourtant, nous ne sommes qu’en janvier

Nous ne sommes qu’en janvier, et pourtant, mon année 2020 m’a déjà comblée de multiples façons. (J’ai aussi eu quelques raisons de m’indigner, alors ne craignez rien, un certain équilibre s’est créé!) Et voilà que, dans son survol des livres de poésie de la rentrée, Hugues Corriveau parle de la sortie de mon livre dans le même paragraphe qu’il annonce la parution de Nous sommes un corps lointain, une anthologie de cinq recueils de Nathanaël dont deux inédits:

Nous ravit également ce Nous sommes un corps lointain (Mémoire d’encrier, mars) regroupant cinq recueils, dont deux inédits, de Nathanaël, qui a déjà reçu le prix Alain-Grandbois. Elle a une voix singulière, d’une importance capitale pour la littérature queer, tout comme Sylvie Bérard qui, avec À croire que j’aime les failles (Prise de parole, 25 février), explore également le queer : «peut-être le mot […] qui résume le mieux ce sentiment de ne pas totalement réussir à être comme il faut».

Hugues Corriveau, «Avoir conscience d’un certain désastre», Le Devoir, 17 janvier 2020.
Sotto l’immagine, une prise de parole vertigineuse

Outre fait que je me sens en bonne compagnie dans ce paragraphe et dans l’ensemble de cet article, je trouve la cohabitation d’autant plus intéressante que (mais Hugues Corriveau ne peut pas encore le savoir parce que mon livre n’est pas encore disponible), outre le thème général queer, il y a un lien explicite à Sotto l’immagine dans mon recueil. Je ne sais pas pour vous, mais, moi, ça me met en joie.

À croire que j’aime les failles paraîtra le 25 février prochain chez Prise de parole.