« Page décentrée »: Non-fiction créative

«Évidemment, il y a de la pudeur dans tout cela. Écrire de la non-fiction créative, c’est un peu comme prendre un égoportrait sous le meilleur angle possible et en jouant avec tous les filtres sophistiqués dont on dispose, non? C’est utiliser toute la technique dont on dispose pour laisser se développer son propre visage sur la pellicule-texte, non? Ou suis-je injuste? La caméra n’a pas toujours à être tournée vers soi. On peut se placer dans le monde en observateur·trice. Offrir à l’autre un angle de vue. On peut se faire tout petit·e. En fait, on n’a même pas à toujours être là, comme en témoigne l’existence de la non-fiction créative historique.»

Dans la livraison du 15 février de ma «Page décentrée», j’aborde la question de la non-fiction créative, peut-être mieux connue en anglais (creative non-fiction) qu’en français.

Le document original se trouve sur le site de l’association Pédagogie et pratiques canadiennes en création littéraire (PPCCL).