Une critique analytique de Nitescence

Les cicatrices s’inscrivent implacablement sur la peau dans Une sorte de nitescence langoureuse, de Sylvie Bérard. Celle-ci propose un ouvrage hybride, métafiction autofictive mettant en scène deux écrivaines […]. Familière avec le genre – elle a publié deux romans remarqués, Terre des autres et La saga d’Illyge –, l’auteure s’amuse avec les conventions narratives et le récit autobiographique en croisant souvenirs, nouvelles, citations, fausses critiques littéraires… Les récits de Françoise Préfontaine (auteure peu connue, pour qui Bérard a poussé la mystification jusqu’à créer un blogue, L’apocalypse des jours) et de Louise-Anne [sic] Landreville (qui récolte les suffrages des médias) s’enchevêtrent dans une histoire savamment entortillée. Françoise suit de près la carrière encensée de Louise-Anne, qui a signé un livre intitulé Une sorte de nitescence langoureuse. La carrière de l’apprentie écrivaine va-t-elle à son tour prendre son envol?

Source: Les Libraires.